Le président du CCOJB ne sollicite pas le renouvellement de son mandat. Il s'en explique dans La Libre Belgique, qui suppute un engagement en politique.

Epinglé

Proximité. "La force de la démocratie, c’est de protéger ses minorités. Je suis donc aussi pour la reconnaissance des génocides rwandais et arménien mais hélas, les logiques politiques actuelles sont tellement électoralistes et populistes " L’on perçoit clairement que Joël Rubinfeld a envie d’en découdre aussi sur le plan politique. Et si c’était donc vrai qu’il s’apprête à rejoindre le PP de son ami Mischaël Modrikamen ? Le président sortant du CCOJB confirme avoir loué des bureaux au nouveau parti de "la droite décomplexée" avenue Molière mais pour l’heure, il entend prendre du recul et d’abord terminer son mandat au CCOJB. Mais plus tard ? "J’entends Richard Miller nous dire que le PP est populiste voire d’extrême droite mais que dire de lui qui se compromet dans des manifestations avec les islamistes ? Quant au populisme, je le vois plutôt chez Michel Daerden ou chez ces élus PS bruxellois qui refusent de voir la réalité du génocide arménien pour ne pas choquer l’électorat turc !". Et de conclure qu’"une démocratie qui claudique n’est pas très saine. En Belgique francophone, il faut donc aussi un parti démocratique de droite décomplexé. En ce sens le PP n’est pas seulement rafraîchissant mais salutaire "

Christian Laporte

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