Paris-Normandie.fr – Par Anthony Quindroit - 05/09
Lundi soir, le public est resté longtemps debout à applaudir le réalisateur Terry George. Son film La promesse, présenté en avant-première lors du Festival du cinéma américain de Deauville, a profondément touché les festivaliers. Après Hotel Rwanda (sorti en 2005) sur le génocide rwandais, le réalisateur britannique se penche sur un autre sujet historique difficile : le génocide arménien. Cet assassinat de masse, en 1915, de cette communauté vivant sur l’Empire Ottoman. Des faits que l’Empire, devenu depuis Turquie, n’a jamais voulu reconnaître. Un sujet suffisamment fort pour emballer la salle donc.
Qu’importe si le film pèche parfois par ses excès de grandiloquence ou une mise en scène surannée : la force du scénario comble les faiblesses.
Et c’est un réalisateur impliqué, accompagné de son producteur et de son actrice principale, Charlotte Le Bon, qui est venu présenter l’œuvre avant sa sortie française le 29 novembre. L’occasion de détendre un peu l’atmosphère avant la projection en racontant, notamment, comment la Canadienne a été choisie pour ce projet : « Il m’a repéré alors que j’étais Miss Météo sur Canal +. Je faisais un sketch avec quelqu’un déguisé en éléphanteau face à Julia Roberts... Quelque chose de très digne, quoi... »
Elle incarne avec conviction une jeune femme, arménienne, de retour dans son pays, décidée à aider son peuple et dont le cœur balance entre deux hommes. Une histoire assez classique que vient transcender l’Histoire dramatique.
L’ambiance sera à peine un tout petit peu plus légère aujourd’hui et demain au CID avec la projection, en compétition, de Blue Print et de Sweet Virginia, puis de Stupid things et de Katie says goodbye. Les cinéphiles pourront également assister aux premières de The music of silence inspiré de la vie d’Andrea Bocelli et de La femme du gardien de zoo avec l’excellente Jessica Chastain.
Anthony Quindroit