Les demandeurs d’asiles devront donc fournir davantage de preuves pour justifier que leur pays n’est plus « sûr » pour eux. Le secrétaire d’Etat en charge de l’Asile et la Migration Theo Francken (N-VA) a adressé une lettre au Commissaire général aux réfugiés et aux apatrides Dirk Van Den Bulckof dans laquelle il demande d’allonger la liste des pays d’origine « sûrs ». Les dossiers des demandeurs d’asile originaires d’Arménie, Géorgie, Moldavie, Sénégal, Cameroun et Tunisie devraient donc désormais être traités endéans les 15 jours, rapporte De Morgen lundi.
Quels changements pour les demandeurs d’asiles ?
Jusqu’à présent, les dossiers des demandeurs d’asile provenant d’Albanie, de Bosnie-Herzégovine, d’Inde, du Kosovo, du Monténégro, de Serbie et de FYROM (ou Macédoine) faisaient déjà l’objet d’une procédure accélérée – et moins approfondie selon les critiques – en raison du caractère « sûr » de leur pays d’origine et, par conséquent, du faible nombre de demandes légitimes. En suivant cette procédure, les dossiers sont traités en 15 jours, au lieu de trois mois selon la procédure ordinaire. Les demandeurs d’asile doivent également fournir davantage de preuves et présenter des éléments qui montrent clairement que, dans leur cas particulier, leur pays ne peut être considéré comme sûr.
Belga 29/12/2014