Le Monde– 11 avril 2016. Par Benoît Vitkine (Haut-Karabakh, envoyé spécial)
Lorsque le bombardement azéri a débuté, samedi 2 avril à 3 heures du matin, Valere Babayan a pris ses nièces sous le bras et dévalé en courant les pentes du village de Talich, à la pointe nord du Haut-Karabakh. La voiture avait été soufflée par un obus ; deux minutes après, c’était au tour de la maison.

Pendant la fuite, Anahit, 12 ans, a été touchée au bras par un éclat. Trois jours plus tard, après que la position a été reprise aux forces armées de l’Azerbaïdjan, M. Babayan est revenu à Talich.


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