Un enseignant nie le génocide des Juifs dans une école bruxelloise? Le MRAX requiert l'inspection!

 

Communiqué de presse du 18 mars 2009

 

Le MRAX se saisit du cas du professeur de religion islamique de l’Athénée Bruxelles 2, qui aurait, lors d’une rencontre citoyenne à l’école, remis en cause, le 13 mars dernier, le récit d’un rescapé du génocide des Juifs, le très respecté M. Henri KICHKA.

 

 Nous employons le conditionnel car selon les journaux télévisés d’hier soir, cet enseignant a réfuté cette version des faits. Si l’accusation s’avérait fondée, en plus du fait qu’une telle attitude – négationniste, donc – constitue un délit au regard de la loi du 23 mars 1995 tendant à réprimer la négation, la minimisation, la justification ou l'approbation du génocide commis par le régime national-socialiste allemand pendant la seconde guerre mondiale, elle est profondément choquante vu le recours fait à l’« autorité » de Roger Garaudy (lui-même incontestablement négationniste). Aussi, le MRAX n’entend pas se contenter d’une « réconciliation » annoncée dans lesdits JT entre l’enseignant et M. Kichka, ni d’une condamnation morale de principe abstraitement formulée contre le négationnisme, notre Mouvement requiert que des mesures claires soient prises en la matière. Ce faisant, le MRAX demande à M. Christian DUPONT, Ministre de l’Enseignement obligatoire en Communauté française Wallonie-Bruxelles, de charger l’Inspection pour les cours de religion islamique de mener une « mission d’enquête » pour d’une part, clarifier les faits et d’autre part, formuler les sanctions appropriées – que nous souhaitons d’une grande fermeté en ce cas précis. En effet, un enseignant n’est pas un citoyen comme un autre, il exerce une autorité sur des esprits en formation. De plus, le fait d’être enseignant de religion ajoute à cette autorité une onction qui risque de légitimer, dans la profondeur des consciences, le négationnisme à l’égard du génocide des Juifs (dans le cas présent, mais cela peut également se produire avec celui des Arméniens ou des Tutsi). Ce qui constitue à la fois un trouble à l’ordre public, mais également une profonde offense à la mémoire des victimes du génocide et de leurs survivants.

 

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