Info Collectif VAN - "Après l'effondrement de l'Union soviétique, les autorités géorgiennes ont progressivement durci leur politique à l'égard de la minorité arménienne du pays, et en particulier contre les Arméniens de la région du Djavakhk (région administrative de Samtskhe-Djavakhetie) où ils sont majoritaires. Aujourd'hui, les droits fondamentaux, politiques, civils, linguistiques, éducatifs, religieux et culturels des Arméniens du Djavakhk sont violés de manière flagrante. Les militants locaux arméniens qui tentent de protester contre ces politiques discriminatoires des autorités géorgiennes sont persécutés." Le Collectif VAN relaye ici une pétition de Yerkir Europe.
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Stop à la discrimination des autorités géorgiennes contre les Arméniens du Djavakhk
Cliquez ici pour signez la pétition : http://www.gopetition.com/petition/43282.html
Après l'effondrement de l'Union soviétique, les autorités géorgiennes ont progressivement durci leur politique à l'égard de la minorité arménienne du pays, et en particulier contre les Arméniens de la région du Djavakhk (région administrative de Samtskhe-Djavakhetie) où ils sont majoritaires.
Aujourd'hui, les droits fondamentaux, politiques, civils, linguistiques, éducatifs, religieux et culturels des Arméniens du Djavakhk sont violés de manière flagrante. Les militants locaux arméniens qui tentent de protester contre ces politiques discriminatoires des autorités géorgiennes sont persécutés.
Dans ce contexte, le 17 avril 2011 marquera le 1000ème jour de prison de Vahagn Chakhalyan, militant politique arménien du Djavakhk, arrêté à la veille de la guerre russo-géorgienne d’août 2008. Il a été condamné à 10 ans d’emprisonnement par un tribunal géorgien. Cette sentence est le résultat d’un procès marqué par des violations flagrantes des droits de la défense et se fondant sur de fausses accusations.
Après l’arrestation de Vahagn Chakhalyan, la répression contre les Arméniens du Djavakhk s’est accentuée. Depuis, la vie des Arméniens de cette région est totalement controlé par les forces de sécurité. Sous prétexte d’améliorer la connaissance de la langue géorgienne, les écoles arméniennes sont "géorgiannisées". Les enseignants arméniens qui ont le courage de protester contre ces mesures sont licenciés. C’est dans ce climat que se sont déroulées les élections locales en mai 2010 qui ont été largement boycottées par les Arméniens du Djavakhk mais dont les résultats ont été truqués.
Un certain nombre d'organisations internationales comme la Comité des Droits de l’Homme de l’ONU et des organes du Conseil de l'Europe ont exhorté les autorités géorgiennes à faire face aux problèmes des Arméniens de Géorgie et à trouver des solutions adéquates. Le gouvernement géorgien a constamment ignoré tous ces appels.
Prenant en considération les faits ci-dessus, nous, les signataires, vous demandons instamment de prendre des mesures immédiates pour mettre un terme aux politiques discriminatoires contre les Arméniens du Djavakhk.
Nous exigeons :
1. La libération immédiate de Vahagn Chakhalyan et l’arrêt de toutes les persécutions contre les militants associatifs et politiques arméniens.
2. D’accorder un statut de langue régionale à la langue arménienne dans les régions où les Arméniens sont majoritaires.
3. D’accorder un statut juridique approprié au diocèse de l'Eglise apostolique arménienne et de restituer les églises arméniennes confisquées à l'époque soviétique.
4. D’arrêter tous les programmes de "géorgianisation" des écoles arméniennes.
5. De supprimer l'interdiction d’entrée sur le territoire géorgien des livres et de la presse arménienne via la douane de Bavra-Ninodzminda à la frontière arméno-géorgienne.
6. De supprimer les interdictions d’entrée en Géorgie de personnalités arméniennes concernées par les problèmes du Djavakhk.
Les événements actuels qui se déroulent au Moyen-Orient prouvent que les régimes autoritaires qui violent les droits fondamentaux de leurs propres populations ne sont plus viables au XXIème siècle. Dans cette optique, pour assurer la stabilité dans la région, nous exhortons les Organisations Internationales et Européennes à intensifier leur effort pour la mise en œuvre par la Géorgie des engagements qu’elle a officiellement pris pour la protection des Droits de l’Homme et des Minorités.
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