Communiqué du Conseil de Coordination des Organisations Arméniennes de France (CCAF)
A l'occasion du 20me anniversaire de la naissance de  la République du Haut-Karabakh, le 2 septembre 1991, le Conseil de  coordination des organisations arméniennes de France (CCAF) renouvelle  ses félicitations au peuple arménien pour cette date qui ouvre une  nouvelle page dans l'histoire du Haut-Karabakh.  
 
En pleine guerre lancée par l'Azerbaïdjan, sur fond de chaos  socio-économique lié à la chute de l'Union Soviétique en 1991, les  Arméniens du Haut-Karabakh ont pris leur destin en main, seule solution  pour assurer leur sécurité physique et consolider un avenir de joie et  de prospérité pour les nouvelles générations. La réponse de Bakou fut  implacable : agresser les Arméniens du Haut-Karabakh dans un conflit  très meurtrier.  
 
Grâce au courage de ses soldats et au soutien de l'ensemble des  Arméniens du monde entier, la République du Haut-Karabakh a remporté  cette guerre et s'est ouverte la voie de la paix et de  l'autodétermination. Tout retour en arrière est inenvisageable.  L'Azerbaïdjan a voulu cette guerre, elle l'a perdue. A elle d'en assumer  les conséquences : la République du Haut-Karabakh est un acteur  incontournable et une réalité juridique et politique dotée de tous les  attributs d'un État souverain. 
 
Face à cet exemple de bravoure, de liberté et de dignité,  l'Azerbaïdjan multiplie les attaques anti-arméniennes, viole  systématiquement le cessez-le-feu, menace de recourir à la force pour  régler ce problème et institutionnalise le discours de la haine contre  les Arméniens au plus haut rang de l’État. La dynastie Aliev au pouvoir  depuis 1993 à Bakou n'est en rien différente des anciens régimes  autoritaires en Tunisie, en Égypte et en Libye. Ben Ali, Moubarak,  Kadhafi et Aliev sont des dictateurs. La politique et les messages du  président de l'Azerbaïdjan réunissent tous les ingrédients de l'infamie,  de la barbarie anti-arménienne et de l'intolérance. Il est pour le  moins étonnant qu'un État raciste comme l'est l'Azerbaïdjan puisse être  membre d'organisations européennes comme le Conseil de l'Europe, sans  que personne ne s'en offusque. Comment cet État raciste ose parler de  civilisation, de respect de l'autre et de paix lorsque ses troupes  détruisent toute trace culturelle arménienne sur son territoire  notamment dans la République autonome du Nakhichevan, province  arménienne enclavée ? ! 
 
La terre du Karabakh est le berceau de la nation arménienne et la  République du Haut-Karabakh, qui fête aujourd'hui ses vingt ans  d'existence et d'indépendance, constitue le premier rempart de la  sécurité physique des Arméniens dans le Caucase alors que la double  menace turco-azerbaïdjanaise se renforce. 
 
Peuple du Haut-Karabakh, la diaspora est avec toi de façon  indéfectible et sans condition. Vive la République du Haut-Karabakh,  Vive le peuple arménien
Conseil de Coordination des Organisations Arméniennes de France
Paris, le 2 septembre 2011
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