Le plus ancien parti politique arménien, le Dachnaktsoutioun, a quitté la coalition gouvernementale pour passer dans l'opposition, en signe de protestation contre la signature, le 22 avril, d'une "feuille de route" entre Ankara et Erevan, rapporte le journal en ligne russe Vzgliad.
Selon l'un des dirigeants du parti nationaliste, Armen Roustamian, le Dachnaktsoutioun a renoncé à ses trois portefeuilles ministériels (Agriculture, Travail et Questions sociales, Enseignement et Sciences), ainsi qu'au poste de vice-président du Parlement et à la présidence de trois commissions parlementaires.
"Notre vision de la politique extérieure de l'Arménie diverge [de celle du président Serge Sarkissian]", a déclaré Armen Roustamian, pour qui la reconnaissance du génocide arménien de 1915 par la Turquie est "une question de sécurité nationale". Méfiant, le Dachnaktsoutioun exige que le contenu de la "feuille de route" soit rendu public. Pour sa part, le président arménien a affirmé que le document "ne trahit pas les intérêts nationaux. Il se borne à fixer les actions que l'Arménie et la Turquie ont l'intention de mener pour améliorer leurs relations bilatérales", explique le journal russe Nezavissimaïa Gazeta.
"Notre vision de la politique extérieure de l'Arménie diverge [de celle du président Serge Sarkissian]", a déclaré Armen Roustamian, pour qui la reconnaissance du génocide arménien de 1915 par la Turquie est "une question de sécurité nationale". Méfiant, le Dachnaktsoutioun exige que le contenu de la "feuille de route" soit rendu public. Pour sa part, le président arménien a affirmé que le document "ne trahit pas les intérêts nationaux. Il se borne à fixer les actions que l'Arménie et la Turquie ont l'intention de mener pour améliorer leurs relations bilatérales", explique le journal russe Nezavissimaïa Gazeta.