(...) Interpellé sur l’absence dans son discours du PS comme un parti de gauche, Bahar Kimyongür répond que “le PS belge n’est plus un parti de gauche, c’est plutôt une gauche sur papier qui en donne l’impression mais dans les faits ce parti n’est absolument pas de gauche.
Je vais vous donner 3 exemples qui prouvent bien ce constat :
à cause du PS, on sait maintenant que les personnes d’origine étrangère ne sont jamais considérées comme des Belges à part entière. Je pense évidemment aux Belges entre guillemets d’Anne-Marie Lizin mais également à ma propre expérience lorsque la ministre socialiste de la Justice, Laurette Onkelinx, a tenté de m’extrader vers la Turquie, en passant par les Pays-Bas, où je risquais quand même de subir la torture en plus de l’incarcération dans une prison.
Le deuxième exemple est la manière nauséabonde dont le PS drague l’électorat turc en Belgique en soutenant des négationnistes du génocide arménien sur leurs listes. Mais ma colère envers le PS et de ses mandataires d’origine turque ne se limite pas à la négation du génocide arménien, c’est aussi par rapport à leur ralliement inconditionnel aux thèses et à l’agenda du régime d’Ankara. Ce qui est le plus frappant à mes yeux, c’est qu’aucun des candidats turcs sur la liste PS n’est issu de la lutte socialiste, ce sont purement des carriéristes engagés dans la lutte des places.
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Extrait d'un entretien avec Mehmet Koksal
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