Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé dimanche, au lendemain de la signature d'accords historiques pour une normalisation des relations avec l'Arménie, que l'ouverture de la frontière avec ce pays était liée à une avancée sur la question du Nagorny-Karabakh. "Nous voulons que toutes les frontières s'ouvrent en même temps (...) Mais tant que l'Arménie ne se sera pas retirée des territoires azerbaïdjanais qu'elle occupe, la Turquie ne peut pas avoir une attitude positive à ce sujet", a affirmé M. Erdogan lors d'une réunion à Ankara des instances dirigeantes de son parti.

Les accords signés samedi prévoient l'ouverture de la frontière turco-arménienne, fermée depuis 1993 par la Turquie en soutien à son allié turcophone de l'Azerbaïdjan, après la prise de contrôle par l'Arménie de l'enclave arménienne en territoire azerbaïdjanais du Nagorny-Karabakh et de territoires azerbaïdjanais adjacents. Les accords prévoient aussi l'établissement de relations diplomatiques.

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