Le député européen Louis Michel a adressé le 03/01/2018 deux questions écrites à la Commission européenne et à la Haute Représentante Federica Mogherini, concernant l’extension du Programme Erasmus+ aux étudiants du Haut-Karabakh ainsi que la mise en place d’un mécanisme d’enquête sur la ligne de contact entre le Haut-Karabakh et l’Azerbaïdjan.

http://www.eafjd.eu/louisMichel.html

Question avec demande de réponse écrite E-000006/2018 à la Commission

Article 130 du règlement

Louis Michel (ALDE)

Objet:: Erasmus + et les pays partenaires voisins de l'Union européenne

Le programme Erasmus + est ouvert à la participation des pays partenaires voisins de l’Union, dont notamment l’Arménie et l’Azerbaïdjan. En marche du dernier Conseil ministériel de l’OSCE qui s’est tenu à Vienne le 7 décembre 2017, les chefs des délégations participant à la 24e réunion du Conseil ministériel du Groupe de Minsk de l’OSCE ont publié une déclaration conjointe dans laquelle ils ont salué la restauration du dialogue de haut niveau entre les présidents azerbaïdjanais et arménien, ainsi que la rencontre, à Vienne, des ministres des affaires étrangères des deux pays.

Afin d’œuvrer à l’apaisement des tensions et à la réconciliation des peuples et de rencontrer les aspirations de l’ensemble de la jeunesse d’Azerbaïdjan et d’Arménie, notamment du Haut Karabakh, ne serait-il pas possible d’étendre le programme Erasmus +/Erasmus Mundus aux jeunes universitaires du Haut-Karabakh?

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Question avec demande de réponse écrite E-000007/2018 à la Commission (Vice-Présidente / Haute Représentante)

Article 130 du règlement

Louis Michel (ALDE)

Objet::VP/HR - Le conflit latent entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan - mécanisme d'enquête de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE)

Les conflits dans l’espace OSCE, notamment celui qui oppose l’Arménie à l’Azerbaïdjan, sont préoccupants. La situation dans la région du Haut-Karabakh est particulièrement alarmante car loin d’être un conflit gelé, il reste un conflit latent. La guerre dite «des quatre jours» de début avril 2016 a induit une prise de conscience du caractère non soutenable du statu quo et de la nécessité d’avancer, tant sur la stabilisation de la situation sur le terrain par l’adoption de mesures de confiance, que sur les discussions de fond en vue d’un règlement pacifique et durable du conflit du Haut-Karabakh. L’OSCE et l’UE ont su établir graduellement une coopération fructueuse en matière de gestion des crises et des conflits.

  • 1. Comment l’UE soutient-elle l’OSCE dans sa demande aux parties concernées d’assurer la pleine mise en œuvre du mécanisme d’enquête sur les violations du cessez-le-feu qui ont  lieu sur la ligne de contact entre le Haut Karabakh et l’Azerbaïdjan? La politique européenne de voisinage permet à l’Union d’intervenir directement dans un domaine naguère réservé à l’OSCE, notamment dans les conflits «gelés» en Transnistrie et au Caucase (Haut-Karabakh, Abkhazie et Ossétie du Sud).
  • 2. Que compte faire l’Union européenne pour aider au respect du cessez-le-feu?