Communiqué du comité des Arméniens de Belgique- 27/09/2020
 
Nous avons appris ce matin qu’une nouvelle attaque avait été lancée par les forces d’Azerbaïdjan à la frontière avec le Artsakh (Haut-Karabakh).
 
S’exprimant devant le parlement, le Président de la République d'Artsakh (Haut-Karabagh), Araik Haroutounyan, disait ce matin: « j'ai déclaré la loi martiale, une mobilisation générale pour la tranche d'âge de plus de dix-huit ans.

Nous avons répété à plusieurs reprises que nous ne sommes pas en faveur de la guerre, mais que nous sommes prêts pour la guerre. Il n'y a personne de plus épris de paix et pour la paix que nous. Nous ne voulions pas de guerre, cette guerre nous a été imposée, nous devons maintenant défendre notre patrie et nos familles.

L'entière responsabilité de l'aggravation de la situation incombe aux autorités militaro-politiques de l'Azerbaïdjan. Le président azerbaïdjanais Ilham Aliev sera personnellement responsable de la catastrophe humanitaire engendrée dans la région."
 
A l’occasion de cette attaque, le Premier ministre d’Arménie, Nikol Pashinyan, a communiqué un message aux citoyens d’Arménie et d’Artsakh (Haut-Karabakh) ainsi qu’aux Arméniens du monde, annonçant l’attaque et affirmant que « l'armée de défense résiste avec succès à l'attaque. La situation est en cours de développement opérationnel, les informations seront résumées et transmises de manière appropriée. Je vous appelle de ne faire confiance qu'aux sources officielles et de ne pas vous laisser tromper par la désinformation. Soutenons fermement l'État et l'armée arméniens, dans les positions de défense de notre patrie et nous gagnerons.»
 
Le Comité remercie les médias belges qui ont déjà fait état de ces combats et invite les médias, la population comme les autorités du pays à suivre avec attention l’évolution de ce grave conflit trop largement ignoré en Belgique comme dans le reste de l’Europe. L’Europe doit agir pour la paix dans le Caucase, mais elle ne doit pas attendre la fin des combats pour en déplorer les conséquences, comme elle a coutume de le faire.