Bruxelles, 24/11/2020
Le conflit du Haut-Karabakh était à aujourd’hui à l’ordre du jour de la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants.
Les députés ont débattu de plusieurs propositions de résolution à ce sujet. Les deux premières propositions, déposées pendant le conflit qui a débuté le 27 septembre, portent sur la guerre et sur ses conséquences. La première était proposée par la majorité Vivaldi (Michel de Maegd, MR, et consorts, le 27/10) et l’autre par l’opposition (Georges Dallemagne, CdH, et consorts, le 14/10). La troisième, déposée par Peter de Roover (NV-A, déposée le 18/11), porte sur l’établissement de relations diplomatiques avec les autorités du Haut-Karabakh analogues avec celles qui sont entretenues avec l’autorité palestinienne ou Taïwan.
Outre les auteurs principaux de ces trois textes, les députés suivants prirent également part au débat : Els Van Hoof (CDNV), Samuel Cogolati (Ecolo-Groen), Ellen Samyn (Vlaams Belang), Marianne Verhaert (Open-VLD), Malik Ben Achour (PS) et Steven De Vuyst (PTB).
Au cours d’un débat nourri de près de 90 minutes, la plupart des députés s’accordèrent pour demander que le Parlement fédéral s’exprime sans ambituïté pour dénoncer les crimes de guerre commis par l’Azerbaïdjan, notamment la torture et l’exécution de prisonniers, les bombardements de cibles civiles et l’utilisation de bombes à sous-munitions et de bombes incendiaires. Georges Dallemagne évoquait les vidéos de décapitation et de mutilations qu’il avait obtenues. Il regrettait en outre que le Parlement n’ai pas jugé opportun de s’exprimer pendant le conflit, ce en quoi il devait être rejoint par M. de Maegd.
Les députés évoquaient également le rôle néfaste de la Turquie dans le conflit, l’utilisation de mercenaires djihadistes, les menaces au patrimoine arméniens passé sous contrôle azerbaïdjanais et les discours de haine pratiqués au sommet de l’Etat en Azerbaïdjan. Plusieurs d’entre eux ont appelé à une présence internationale sur place pour contribuer au respect du cessez-le-feu et à la protection des populations ainsi qu’à une aide humanitaire de la part de la Belgique. La question du statut définitif du Haut Karabakh a également été abordée, plusieurs députés insistant sur la nécessité de la négociation rapide d’un statut définitif ou pour sa reconnaissance en tant qu’Etat indépendant.
De nombreux amendements ont été déposés par différents partis. Ils seront débattus et votés lors de la prochaine séance de la commission étrangère, la semaine du 30 novembre.
Le débat est accessible en ligne au lien suivant :
http://www.lachambre.be/media/index.html?language=fr&sid=55U1139
Les propositions de résolutions sont également disponibles en ligne :
https://www.lachambre.be/kvvcr/showpage.cfm?section=|flwb&language=fr&cfm=flwbn.cfm?lang=N&dossierID=1572&legislat=55
https://www.lachambre.be/kvvcr/showpage.cfm?section=|flwb&language=fr&cfm=flwbn.cfm?lang=N&dossierID=1597&legislat=55
https://www.lachambre.be/kvvcr/showpage.cfm?section=|flwb&language=fr&cfm=flwbn.cfm?lang=N&dossierID=1655&legislat=55
Président du Comité des Arméniens de Belgique
Au cours d’un débat nourri de près de 90 minutes, la plupart des députés s’accordèrent pour demander que le Parlement fédéral s’exprime sans ambituïté pour dénoncer les crimes de guerre commis par l’Azerbaïdjan, notamment la torture et l’exécution de prisonniers, les bombardements de cibles civiles et l’utilisation de bombes à sous-munitions et de bombes incendiaires. Georges Dallemagne évoquait les vidéos de décapitation et de mutilations qu’il avait obtenues. Il regrettait en outre que le Parlement n’ai pas jugé opportun de s’exprimer pendant le conflit, ce en quoi il devait être rejoint par M. de Maegd.
Les députés évoquaient également le rôle néfaste de la Turquie dans le conflit, l’utilisation de mercenaires djihadistes, les menaces au patrimoine arméniens passé sous contrôle azerbaïdjanais et les discours de haine pratiqués au sommet de l’Etat en Azerbaïdjan. Plusieurs d’entre eux ont appelé à une présence internationale sur place pour contribuer au respect du cessez-le-feu et à la protection des populations ainsi qu’à une aide humanitaire de la part de la Belgique. La question du statut définitif du Haut Karabakh a également été abordée, plusieurs députés insistant sur la nécessité de la négociation rapide d’un statut définitif ou pour sa reconnaissance en tant qu’Etat indépendant.
De nombreux amendements ont été déposés par différents partis. Ils seront débattus et votés lors de la prochaine séance de la commission étrangère, la semaine du 30 novembre.
Le débat est accessible en ligne au lien suivant :
http://www.lachambre.be/media/index.html?language=fr&sid=55U1139
Les propositions de résolutions sont également disponibles en ligne :
https://www.lachambre.be/kvvcr/showpage.cfm?section=|flwb&language=fr&cfm=flwbn.cfm?lang=N&dossierID=1572&legislat=55
https://www.lachambre.be/kvvcr/showpage.cfm?section=|flwb&language=fr&cfm=flwbn.cfm?lang=N&dossierID=1597&legislat=55
https://www.lachambre.be/kvvcr/showpage.cfm?section=|flwb&language=fr&cfm=flwbn.cfm?lang=N&dossierID=1655&legislat=55
Président du Comité des Arméniens de Belgique