Communiqué de presse  CAB- 24/04/2021

Le vendredi 23 avril 2021, à l’initiative du Comité des Arméniens de Belgique, 50 membres de la communauté arménienne ont tenu une manifestation/action silencieuse devant les institutions européennes à Bruxelles. Les manifestants ont exigé la libération immédiate des prisonniers de guerre arméniens toujours en détention illégale en Azerbaïdjan, suite à la guerre du Karabakh déclenché par l’Azerbaïdjan soutenu par la Turquie et des groupes terroristes contre la population arménienne d’Artsakh.

Cette action était organisée en coordination avec des organisations situées dans de nombreuses autres villes du monde, à savoir New York, Los Angeles, Lausanne, Lugano, Genève, Zurich, Prague, La Haie, Rome, Naples, Osijek, Zagreb, Berlin, Düsseldorf, Hamburg, Leipzig, Londres, Yerevan, Nizhny Novgoro, Yekaterinburg et Moscou.

Le caractère silencieux de l’action dénonçait le silence assourdissant de l’Union Européenne et son manque de pression sur les autorités azerbaïdjanaise. A peine quelques jours après l’action, le 28 Avril 2021, l’Union européenne, via son « Service européen pour l’action extérieure  » (SEAE) a enfin officiellement exigé de l’Azerbaïdjan de libérer sans délai supplémentaire tous les prisonniers de guerre et autres hottages arméniens indépendamment de la raison et les circonstances de leur détention. 

Plus de 200 captifs arméniens sont toujours détenus en Azerbaïdjan, en violation grave des Conventions de Genève de 1949, ainsi qu’en violation de l’accord trilatéral de cessez-le-feu du 10 novembre dernier signé par les leaders de l’Arménie, de la Russie et de l’Azerbaïdjan et selon lequel les parties devaient échanger les prisonniers de guerres selon le principe « tous contre tous ». L’Arménie a rempli sa part du contrat, tandis que l’Azerbaïdjan utilise scandaleusement ces prisonniers Arméniens à des fins géopolitiques et stratégiques.

L’Union Européenne et la Belgique peuvent et doivent jouer un rôle plus important dans la libération des prisonniers de guerre Arméniens. N.B. A cause des restrictions sanitaires le nombre des participants à l’action ne pouvait dépasser le 50.

Harout Chirinian